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Our Common Future Under Climate Change - UNESCO

Conférence scientifique sur le climat - Jour 2

ClimatCOP21/COP22
ParticulierProfessionnel
Publié le 21 Juillet 2015
par Leslie Merran

Retour sur la seconde journée de la conférence scientifique « Our Common Future Under Climate Change » à l’UNESCO

En ce deuxième jour de la conférence scientifique internationale sur le changement climatique, l’accent a été mis sur les perspectives d’avenir qui nous attendent. La matinée en plénière a ainsi insisté sur plusieurs éléments à prendre en compte par nos sociétés dès aujourd’hui :

  • Combiner résistance, adaptation et résilience au changement climatique
  • Assurer en premier lieu la réhabilitation de l’existant dans la ville, plus que sur le neuf
  • Axer la recherche sur de nouveaux indicateurs (tels que la quantité d’infrastructures disponibles par habitant par exemple) et sur l’apport de solutions concrètes
  • Considérer l’alternative aux schémas verticaux « bottom-up » (démarche ascendante) et « top-down » (démarche descendante) que serait le « scaling across », soit une connexion des acteurs et de leurs solutions ensemble à travers les territoires ou les institutions de sorte à échanger et à répliquer les méthodes qui se révèlent efficaces.

Plusieurs de ces pratiques se trouvent déjà mises en oeuvre par l’Agence Parisienne du Climat, que ce soit par son accompagnement personnalisé des travaux de rénovation énergétique en copropriété ou encore par sa volonté en amont de la COP21 de rencontrer et d’échanger avec des agences qui lui sont similaires à l’international.

La journée a continué avec de nombreuses sessions parallèles comprenant notamment une réflexion sur les INDCs (Intended Nationally Determined Contributions) ou Contributions prévues déterminées au niveau national. Si elles ont aujourd’hui été déposées par plus de 55 parties de la COP 21 ayant été les émetteurs de plus de la moitié des gaz à effet de serre en 2012, les objectifs ainsi affichés demeurent insuffisants pour rester sous la barre des 2°C de réchauffement global à l’horizon 2100. Plusieurs questions ont alors été soulevées au sujet de ces contributions volontaires :

  • Quelle compatibilité des INDCs avec le développement économique du pays ?
  • Quelles parts représentent-elles dans les émissions de gaz à effet de serre mondiales ? Comment évaluer cette proportion ?

Enfin, l’après-midi a fait place à une réflexion sur les villes et le changement climatique dont plusieurs en Europe ont été citées comme modèles de solutions. On retiendra les exemples de Zurich dont l’approvisionnement en énergie est entièrement décarboné, Oslo pour la place grandissante qui y est offerte à la voiture électrique mais aussi Paris, pour son exemple unique d’auto-partage urbain 100% électrique Autolib’.

 

Pour retrouver les actions de l’Agence Parisienne du Climat en 2015 pour la COP 21, consulter le programme et le calendrier de son Kit Climat-Energie.

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