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Défi Déclics, portrait #2 : découvrez le quotidien de Philippe !
Pour ce deuxième témoignage de participant·es du défi Déclics, rencontrez Philippe, 50 ans, habitant du quartier des Orgues de Flandres dans le 19e !
Philippe participe au défi Déclics depuis bientôt quatre mois, au sein de l’équipe PikPik, avec pour objectif de réduire ses consommations d’eau et d’énergie et sa production de déchets de 10 %. Il nous raconte son expérience.
Pouvez-vous vous présenter ?
J’ai 50 ans, je suis auditeur à la commission régionale des finances publiques. Je vis seul, dans le quartier des Orgues de Flandres (19e), qui était l’un des plus mal aimés de Paris quand je suis arrivé, mais ça a beaucoup changé. Cela fait 21 ans que j’y vis, dont 20 ans de Conseil Syndical, mais je viens de la banlieue de Clermont-Ferrand.
Pourquoi avez-vous rejoint le défi ?
J’ai vu une annonce sur les réseaux sociaux, de la MAIF. Je connaissais déjà l’Agence Parisienne du Climat. J’ai vécu dans les pays germaniques en Autriche et en Allemagne une dizaine d’années. Dès 1990, ils pratiquaient déjà le tri sélectif à un niveau d’excellence, donc j’étais sensibilisé au sujet des déchets.
Je me suis inscrit pour m’amuser, pour savoir ou j’en étais, si je faisais comme il fallait… Je me sentais en confiance avec la présence de l’Agence Parisienne du Climat. J’aime ce genre de défis, j’en avait fait d’autres.
Etant végétarien, je me retrouve très souvent avec des montagnes d’épluchures. J’étais donc très intéressé par le lombricomposteur, surtout que j’ai la chance d’avoir un balcon. En plus de celui proposé dans le cadre du défi déclics, j’en ai acheté un supplémentaire : il y a plein d’avantages à en avoir deux !
Pratiquiez-vous déjà des écogestes avant le défi ?
Concernant l’énergie, pas vraiment : mon chauffage est collectif à ma résidence et ma facture d’électricité n’a pas bougée depuis que je suis dans l’immeuble. J’avais cependant remplacé les halogènes par des LEDs et j’ai très peu d’appareils électriques dans la cuisine. J’avais également pris l’habitude de régler la puissance de mon réfrigérateur en fonction de son contenu. Lorsqu’il n’est pas rempli de légumes frais prêts à être cuisinés, je le règle sur 2. En revanche, lorsque j’achète des produits frais, je le règle sur 4. Un petit thermomètre m’aide à contrôler que la température est correcte pour la conservation des aliments. Je dépoussiérais d’ailleurs régulièrement mon réfrigérateur. Concernant l’eau, j’avais déjà installé des mousseurs sur mes robinets afin de réduire ma consommation d’eau.
Qu’avez-vous entrepris depuis le début du défi ?
Mon objectif principal, c’était d’apprendre à me servir du lombricomposteur, pour valoriser mes déchets. Je n’avais par exemple pas conscience que les épluchures de légumes étaient remplies d’eau et qu’elles demandaient donc plus de temps et de travail pour le lombricomposteur.
J’ai également supprimé les bouteilles d’eau et les sacs en plastique. Lorsque je me rends, dans un commerce, je récupère des sacs en papier que je réutilise. Chez mon primeur, les petits pois sont placés automatiquement dans des sachets, que je rapporte donc sur place afin qu’ils soient à nouveau utilisés. Il m’arrive d’acheter des plats préparés chez des traiteurs artisanaux. Dans ce cas, je récupère les emballages en plastique pour cuisiner et je ne les jette que lorsqu’ils cassent. Par ailleurs, je suis ravi de la thermos Ville de Paris fournie dans le kit du défi Déclics ! Au lieu de boire du mauvais café au bureau, je prépare le mien le matin avant de partir et je l’emmène.
Philippe utilise la gourde fournie dans le kit du défi Déclics / Crédit : APC
Concernant l’énergie, plusieurs de mes appareils sont branchés au même endroit, dont plusieurs écrans. Je coupe la multiprise quand je ne m’en sers pas. Je n’y aurais jamais pensé moi-même : c’est le guide du défi qui me l’a appris.
Pour terminer, j’ai également mis en place des gestes pour réduire ma consommation d’eau. Je réduis par exemple mon usage de la chasse d’eau lorsque c’est possible, mais cet écogeste il doit être difficile à mettre en pratique au sein des familles ou en colocation ! Je récupère également l’eau de cuisson lorsque je fais cuire mes légumes et, une fois refroidie, je m’en sers pour arroser les plantes de mon balcon. C’est un geste très utile, surtout en été lorsque les plantes demandent beaucoup d’eau ! Je conserve également l’eau dont je me sers pour nettoyer mes légumes : mélangée avec du vinaigre d’alcool à 18°, elle aide à détartre un peu les toilettes.
Est-ce qu’il y a des choses que vous n’avez pas pu mettre en place ?
Je ne mettrai pas encore en pratique l’achat de mes produits alimentaires en vrac. Pour être en conformité en matière de sécurité sanitaire, il faut beaucoup de personnel et ça demande un très fort investissement. J’ai également l’impression que le choix est vite limité en vrac. Je ne suis pas opposé au principe, mais pour le moment, je suis encore réticent. En revanche, pour mes produits d’hygiène, j’utilise maintenant du savon et du shampooing solide, même si j’ai passé un peu de temps dans les rayons avant de déterminer ce qui me conviendrait le mieux.
Selon moi, réduire les emballages demande une certaine logistique qui n’est pas toujours évidente à mettre en place. Par exemple, j’emmène dorénavant mon repas au travail, ce qui implique de préparer tous les matins un repas frais et de le transporter dans son sac. Une habitude à prendre !
Comment se déroule le défi Déclics en distanciel ?
PikPik propose des réunions d’équipe une fois par mois environ, même s’il est souvent difficile d’accorder les plannings de chacun. La conversation de groupe en ligne permet aussi d’échanger régulièrement sur beaucoup de sujets. J’ai par exemple participé à des débats sur les cosmétiques.
Le distanciel ne me pose en tout cas pas de soucis particulier ! Entre les loisirs personnels, mon travail et mes activités bénévoles, être à distance me permet d’êter certain de pouvoir assister à tous les temps d’échange du défi. Cela ne prend pas trop de temps. J’ai par exemple beaucoup apprécié la réunion d’équipe consacrée à l’énergie, qui était très instructive et qui a vraiment permis de sympathiser avec les autres participants.
En savoir plus sur le défi Déclics
Apprenez-en davantage sur le défi et son déroulé grâce à nos articlés dédiés à l’édition 2020-2021 :