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Des mesures pour une meilleure qualité de l’air et une ville de Paris plus apaisée
Nouvelles mesures, dates d’entrée en vigueur, aides financières mobilisables pour acquérir un véhicule plus propre… Retrouvez les principales informations concernant la zone à faibles émissions mobilité de la Métropole du Grand Paris.
Une nouvelle étape pour la zone à faibles émissions mobilité sur le territoire métropolitain
Depuis le 1er juin 2021, la règlementation de la zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m) de la métropole évolue. Pour rappel, une ZFE-m existe sur le territoire de la Métropole du Grand Paris depuis le 1er juillet 2019. Ce dispositif permet de limiter les émissions de polluants atmosphériques en réduisant la circulation des véhicules les plus polluants. Ainsi, l’accès à ces véhicules sera au fur à mesure limité sur les communes à l’intérieur du périmètre de l’A86 du lundi au vendredi de 8h à 20h.
- Lors de sa mise en place en 2019, seule la circulation des véhicules Crit’Air 5 et les non classés (véhicules anciens dont la première immatriculation date d’avant 1997) était restreinte dans les communes de la Métropole du Grand Paris. La Ville de Paris faisait exception avec une restriction des véhicules Crit’Air 4 en plus.
- Dorénavant, depuis le 1er juin 2021, les véhicules Crit’Air 4, 5 et non classés sont restreints de la circulation sur l’ensemble du périmètre de la ZFE-m.
Source : Ville de Paris
Trois étapes suivront dans les années à venir :
- Tout d’abord en juillet 2022, les véhicules Crit’Air 3 seront également concernés par ces restrictions.
- Suivront les véhicules Crit’Air 2 et les véhicules diesel en janvier 2024, puis les restrictions concerneront l’ensemble des véhicules thermiques d’ici 2030.
Source : Ville de Paris
Selon AirParif, dont l’une des missions est de surveiller et analyser la qualité de l’air en Île-de-France, le trafic routier est responsable de 51 % des émissions de NOx, de 24 % des émissions de particules PM10 et de 23 % des émissions des particules PM2.5.
Les habitant·es de la métropole, dont les professionnel·les, peuvent anticiper les mesures de restrictions en basculant vers un autre mode de transport ou, pour ceux dont l’utilisation d’un véhicule reste indispensable, changer pour un véhicule dit « propre ».
Plusieurs subventions aident à l’acquisition d’un véhicule électrique, d’un vélo à assistance électrique (VAE) ou encore d’un vélo cargo ou encore la location de VAE :
- Prime à la conversion des véhicules et Bonus écologique
- Aides de la Région Île-de-France
- Aides de la Métropole du Grand Paris
- Aide de la Ville de Paris
Un cadre de vie plus apaisé : la limitation de la circulation routière à 30 km/h
Touchant aussi la circulation des Parisien·nes, la Ville de Paris a élargi la zone 30 sur la quasi-totalité de son territoire[2]. Cette mesure vise à apaiser la qualité de vie des habitant·es plutôt qu’améliorer la qualité de l’air. Néanmoins, les bénéfices sont tout aussi important.
La réduction de la vitesse de circulation à 30 km/h permettra :
- D’améliorer la qualité de la sécurité routière en réduisant le nombre d’accidents d’environ 24 %
- De réduire la pollution sonore générée par le trafic routier, en divisant par deux ce bruit (environ 3 décibels en moins)
La réduction de la vitesse permet également de repenser certains espaces publics. Un meilleur partage des usages permettrait des aménagements tournés vers les mobilités douces et actives. Par exemple, l’agrandissement des trottoirs ou création ou agrandissement des pistes cyclables. Ces requalifications d’espaces publics visent aussi à embarquer de la végétalisation pour améliorer le confort urbain.
Plus d’information sur cette mesure sur le site de la Ville de Paris
[1] Les boulevards des Maréchaux et quelques axes comme les avenues dans les bois de Boulogne et de Vincennes, les Champs-Elysées, l’avenue Foch, l’avenue de la Grande Armée et la rue Royale ne sont pas concernés