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Défi Déclics : le portrait de Delphine
Retrouvez le témoignage de Delphine, habitante du 9e arrondissement qui participe au défi Déclics, animé par l’Agence Parisienne du Climat, avec son mari et ses trois filles de 10, 13 et 15 ans !
Delphine s’est lancée dans le défi il y a trois mois, au sein de l’équipe des « Écoaventuriers du 9e », avec pour objectif de réduire ses consommations d’eau et d’énergie ainsi que sa production des déchets d’au moins 10 %. Elle nous raconte son expérience jusqu’à ce stade du défi.
Le défi Déclics est un défi citoyen qui permet aux Parisien·nes qui souhaitent s’engager concrètement pour le climat, de se lancer. C’est en effet un défi ludique basé sur l’entraide, qui permet de comprendre ses consommations et son impact environnemental, pour le réduire ensuite, tout en réalisant des économies. Animé par l’Agence Parisienne du Climat depuis 2 ans, ce défi donne pour objectif de réduire d’au moins 10 % sa consommations d’eau et d’énergie ainsi que sa production de déchets. Muni·es d’un kit de démarrage, les participant·es prennent les bons réflexes et mettent en place des écogestes qui leur permettent d’atteindre les objectifs fixés. Les 5 mois du défi sont ponctués d’évènements de rencontre, d’ateliers et de visites, ainsi que de newsletter régulières.
Pouvez-vous vous présenter ?
«Nous sommes une famille de 5 personnes (2 adultes et 3 enfants) et nous habitons dans le 9e arrondissement. Nous sommes originaires de Paris.»
Pourquoi avez-vous rejoint le défi Déclics ?
«Notre famille était déjà impliquée dans une démarche écologique avant de participer au défi, et nous avons pensé que ce serait un bon moyen de partager avec d’autres personnes, notamment dans notre équipe.»
Pratiquiez-vous déjà des écogestes avant le défi ?
«Acheter en vrac faisait déjà partie de notre quotidien ainsi que la démarche zéro déchet. Nous pratiquons aussi de « DIY » (Do It Yourself) pour fabriquer nos produits ménagers, la lessive, ainsi que le savon solide pour éviter au maximum l’utilisation des contenants. Nous faisons beaucoup attention en général à la maison, et nous avons déjà l’habitude d’éteindre les lumières le plus souvent possible, de ne pas mettre le chauffage trop fort, et aussi de débrancher le chauffe-eau quand nous sommes absent·es pendant des périodes prolongées.»
Fabrication de lessive maison - ©Aygul Bulté/Adobe Stock
Qu’avez-vous mis en place depuis le début du défi ?
«Nous avons commencé par regarder nos compteurs plus souvent, notamment le compteur d’électricité pour mieux comprendre notre consommation et pour l’optimiser. Le fait de peser les poubelles aussi a augmenté notre compréhension de leurs compostions, même si nous avions déjà l’habitude d’éviter les emballages le plus possible.
La famille de Delphine a pris l’habitude de peser les poubelles
Nous nous réunissons environ deux fois par mois avec notre équipe pour discuter autour du défi, de nos difficultés, et partager des recettes et des conseils qui marchent pour nous. Au début du défi, nous avons discuté de la logistique et de l’utilisation du site Déclics. Ensuite, nous avons réfléchi aux gestes que nous voulions entreprendre à nos propres échelles. C’était bien d’avoir accès au réseau des coéquipier·ères, pour partager des adresses et avoir des contacts, par exemple, pour faire du compost à Paris. Par ailleurs, la rénovation énergétique et l’écoconstruction avec les matériaux biosourcés sont de nouveaux sujets dont nous avons discuté récemment. L’esprit d’équipe nous a motivé à faire plus d’actions, parce que nous contribuons toutes et tous aux mêmes objectifs.»
Quelles difficultés avez-vous rencontré ?
«Notre première difficulté a été de trouver un moyen pour composter nos déchets alimentaires dans notre quartier en plein milieu de Paris. Notre poubelle « tout venant » est composée d’au moins 50 % de déchets alimentaires, et ce n’est pas facile de trouver un endroit pour les déposer près de chez nous. Nous avons trouvé un endroit pour faire du compost dans le 9e arrondissement via une association, mais nous sommes toujours sur liste d’attente.
Il existe aussi un grand enjeu dans notre copropriété sur la gestion des déchets recyclables, pour laquelle nous cherchons une solution. Notre copropriété est d’usage mixte, et il n’y a pas assez de place chaque semaine pour les déchets recyclables dans les bacs. Nous avons remarqué qu’une partie des déchets recyclables terminent dans le bac « tout venant » alors qu’ils peuvent être recyclés. Je sais que le meilleur déchet, c’est le déchet qui n’est pas créé, et je comprends bien que la période de transition par rapport aux habitudes n’est pas la même pour tout le monde. On essaie d’être des ambassadeur·rices pour les bonnes pratiques, comme plier les cartons pour laisser assez de place, mais nous avons l’impression que certain·es résident·es avec qui nous partageons l’espace font moins attention que d’autres. Cette expérience nous a donné l’opportunité de réfléchir sur la gestion des déchets et sur le changement de comportement dans une grande ville comme Paris.»
Qu’est-ce que le défi Déclics a changé pour vous ?
«Le fait de regarder et d’avoir conscience de mes habitudes a changé ma compréhension de notre consommation d’électricité. Il est aussi agréable d’avoir le soutien d’une équipe pour trouver des solutions aux défis qui se présentent.»
Quelle influence ont vos enfants dans votre démarche de sobriété ?
«Notre engagement est assez naturel dans la vie avec nos enfants. Nos filles sont déjà sensibilisées à l’école, est elles trouvent ces sujets intéressants. Leurs intérêts rentrent dans la démarche de réduction facilement. Elles ont montré un intérêt particulier sur le Wattmètre, qui mesure la consommation en kWh de tous les appareils de la maison.»
Si le défi Déclics vous intéresse, n’hésitez pas à nous laisser vos coordonnées pour la prochaine édition qui sera lancée à la rentrée 2022, en envoyant un mail à defi.declics@apc-paris.com
Pour commencer dès maintenant à faire attention à votre consommation au quotidien, retrouvez tous nos conseils :