Bulletin climatique parisien : l’été 2025 se classe au 5ᵉ rang des plus chauds à Paris

publié le 07 octobre 2025

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Comme à chaque fin de saison, l’Agence Parisienne du Climat et Météo-France publient leur bulletin climatique, une synthèse permettant de mieux comprendre et s’approprier les données et observations relevées à Paris. Retour sur l'été 2025 qui vient de s'achever.

Ce qu’il faut retenir : un été rythmé par une alternance entre épisodes de fortes chaleurs et périodes de fraîcheurs

À noter que les tous écarts et rapports sont calculés par rapport aux normales de 1991-2020.

Température : le 5e été parisien le plus chaud, le 3e à l’échelle nationale

Depuis la révolution industrielle, le réchauffement climatique entraîne une hausse progressive des températures moyennes, particulièrement marquée dans la ville dense et l’été.

Avec une température de 22,3°C en moyenne à Paris, soit +1,9°C par rapport aux normales, l’été 2025 est le 5e le plus chaud qu’a connu la capitale depuis 1887, derrière notamment ceux de 2003 (+2,45°C) et 2022 (+2,25°C). Pour comparer, la température moyenne de l’été 2024 n’a été « que » de 20,4°C, mais ce qui en fait malgré tout le 20e été le plus chaud depuis le début des mesures.

Évolution quotidienne des températures maximales et minimales relevées à la station Paris Montsouris durant l’été par rapport aux normales – Source : Météo-France
Et à l’échelle nationale ?

+1,9°C

Sur l’ensemble du pays, l’été 2025 se classe au 3e rang des plus chauds observés. Avec la même anomalie moyenne de +1,9°C que Paris, il se place derrière les étés 2003 (+2,7°C) et 2022 (+2,3°C).

Pluviométrie : des précipitations irrégulières

Les cumuls de précipitations pendant l’été ont été contrastés à l’échelle du territoire. À Paris et la petite couronne, ils ont été proches des moyennes estivales, avec des différences allant de 0 à +10 % par rapport aux normales de saison, et +5 % à la station Paris-Montsouris. À l’échelle de l’Île-de-France, les disparités ont été très importantes, allant de –20 % à +40 %, selon la localisation et l’intensité des orages.

Les épisodes pluvieux les plus marquants et continus sont survenus en juillet, alors que juin et août ont présenté quelques rares perturbations intenses, mais ponctuelles.

Cumul de précipitations agrégées sur l’Île-de-France pour l’été 2025 – Source : Météo-France

Humidité des sols : un assèchement progressif jusqu’à un retour à la normale

L’assèchement progressif des sols superficiels (d’une profondeur d’environ 2 mètres), débuté au printemps 2025, s’est poursuivi dès juin, jusqu’à dépasser les records de sécheresse de 1976 le 24 juin !
Les sols se sont réhumidifiés au milieu de l’été, à la suite des orages de fin juin et des précipitations excédentaires de juillet, avant un nouvel asséchement très prononcée en août, jusqu’au 28. Le rafraîchissement et les pluies de fin août ont ensuite permis de réhumidifier les sols, permettant un retour à la normale à la fin d’été.

Ensoleillement : Le soleil présent tout l’été

Avec 801 heures au total (soit environ 33 jours), la durée d’ensoleillement a dépassé de 25 % les normales de saison. L’été 2025 se classe ainsi en 11e position des étés les plus ensoleillés depuis le début des mesures en 1933.