Bulletin climatique parisien : l’été 2025 se classe au 5ᵉ rang des plus chauds à Paris

Comme à chaque fin de saison, l’Agence Parisienne du Climat et Météo-France publient leur bulletin climatique, une synthèse permettant de mieux comprendre et s’approprier les données et observations relevées à Paris. Retour sur l'été 2025 qui vient de s'achever.
Ce qu’il faut retenir : un été rythmé par une alternance entre épisodes de fortes chaleurs et périodes de fraîcheurs
- Le mois de juin a été sec et exceptionnellement chaud, avec 4 épisodes de fortes chaleurs, dont une vague de chaleur du 29 juin au 2 juillet.
- Malgré des températures caniculaires le 1ᵉʳ juillet, ce mois a été contrasté par des épisodes pluvieux ainsi qu’un rafraîchissement temporaire.
- Le retour des chaleurs a marqué le mois d’août, ainsi qu’une seconde vague de chaleur du 11 au 15 et de faibles précipitations, jusqu’à l’arrivée de la fraîcheur et de la pluie les derniers jours estivaux.
Différences entre canicule, vague de chaleur et pic de chaleur
À noter que les tous écarts et rapports sont calculés par rapport aux normales de 1991-2020.
Température : le 5e été parisien le plus chaud, le 3e à l’échelle nationale
Depuis la révolution industrielle, le réchauffement climatique entraîne une hausse progressive des températures moyennes, particulièrement marquée dans la ville dense et l’été.
Avec une température de 22,3°C en moyenne à Paris, soit +1,9°C par rapport aux normales, l’été 2025 est le 5e le plus chaud qu’a connu la capitale depuis 1887, derrière notamment ceux de 2003 (+2,45°C) et 2022 (+2,25°C). Pour comparer, la température moyenne de l’été 2024 n’a été « que » de 20,4°C, mais ce qui en fait malgré tout le 20e été le plus chaud depuis le début des mesures.

+1,9°C
Sur l’ensemble du pays, l’été 2025 se classe au 3e rang des plus chauds observés. Avec la même anomalie moyenne de +1,9°C que Paris, il se place derrière les étés 2003 (+2,7°C) et 2022 (+2,3°C).
Pluviométrie : des précipitations irrégulières
Les cumuls de précipitations pendant l’été ont été contrastés à l’échelle du territoire. À Paris et la petite couronne, ils ont été proches des moyennes estivales, avec des différences allant de 0 à +10 % par rapport aux normales de saison, et +5 % à la station Paris-Montsouris. À l’échelle de l’Île-de-France, les disparités ont été très importantes, allant de –20 % à +40 %, selon la localisation et l’intensité des orages.
Les épisodes pluvieux les plus marquants et continus sont survenus en juillet, alors que juin et août ont présenté quelques rares perturbations intenses, mais ponctuelles.

Humidité des sols : un assèchement progressif jusqu’à un retour à la normale
L’assèchement progressif des sols superficiels (d’une profondeur d’environ 2 mètres), débuté au printemps 2025, s’est poursuivi dès juin, jusqu’à dépasser les records de sécheresse de 1976 le 24 juin !
Les sols se sont réhumidifiés au milieu de l’été, à la suite des orages de fin juin et des précipitations excédentaires de juillet, avant un nouvel asséchement très prononcée en août, jusqu’au 28. Le rafraîchissement et les pluies de fin août ont ensuite permis de réhumidifier les sols, permettant un retour à la normale à la fin d’été.
Ensoleillement : Le soleil présent tout l’été
Avec 801 heures au total (soit environ 33 jours), la durée d’ensoleillement a dépassé de 25 % les normales de saison. L’été 2025 se classe ainsi en 11e position des étés les plus ensoleillés depuis le début des mesures en 1933.