[Podcast Habiter Durable] Épisode 8 – Surchauffe dans les logements en été : que faire quand on a trop chaud chez soi ?

Hadrien : « La première serait de fermer les volets ou autres occultations extérieures durant la journée, et ce, afin de bloquer le rayonnement du soleil qui représente 50 % de l’apport en chaleur. »

Hadrien : « Il est aussi important de penser à fermer les fenêtres au bon moment pour limiter au maximum l’entrée de la chaleur dans le logement.
On peut aussi penser à ventiler naturellement son logement. Dès que la température extérieure est plus fraîche que la température intérieure, on peut tout simplement ouvrir les fenêtres. Le fait d’aérer pendant les heures fraîches, donc tôt le matin, en soirée et la nuit, c’est une manière naturelle de rafraîchir l’espace de vie. Et si les ouvertures du logement le permettent, dans ce cas-là, il est conseillé de créer un courant d’air en ouvrant des fenêtres sur différentes façades, si possible opposées. »

Hadrien : « On peut aussi utiliser un ventilateur. C’est un bon moyen pour ressentir une vraie sensation de fraîcheur grâce au brassage de l’air. Ces ventilateurs sont très utiles au cours notamment des heures les plus chaudes de la journée, quand l’ouverture des fenêtres n’est pas recommandée. Et puis dans les grands espaces, dans ce cas-là, on peut envisager de placer un brasseur d’air au plafond, plus puissant et avec une capacité de ventilation supérieure. »

Hadrien : « On peut aussi humidifier l’air et penser à s’hydrater. Pour rafraîchir l’air, il est aussi possible d’accrocher un drap ou une serviette humide à la fenêtre. Au contact de l’eau, la chaleur de l’air va s’évacuer et ça va contribuer à rafraîchir la pièce. On peut également mettre une serviette humide ou une bouteille d’eau congelée devant son ventilateur par exemple. »

Hadrien : « On peut placer des plantes sur son balcon ou sur son rebord de fenêtre pour profiter de leur apport de fraîcheur. »

Hadrien : « On peut aussi limiter les apports de chaleur des appareils de type micro-ondes, four, plaques de cuisson ou autres, car cela va dégager de la chaleur et on va donc plutôt privilégier les plats froids en été. Il faut aussi bien penser à éteindre les appareils électroniques comme les ordinateurs, la télé ou la box internet. Tous ces appareils dégagent de la chaleur même quand ils ne sont pas utilisés. »

Hadrien : « On peut par exemple isoler la toiture et les murs de sa copropriété, idéalement avec un isolant biosourcé, comme de la fibre de bois ou de la ouate de cellulose. Ces isolants, en plus de retenir la chaleur en hiver et d’être adaptés pour le bâti ancien, présentent l’avantage d’avoir un bon temps de déphasage et donc de retarder l’arrivée de la chaleur extérieure dans le bâtiment grâce à leur densité. »

Hadrien : « On peut également utiliser de la peinture réfléchissante sur les façades de son immeuble afin de limiter l’absorption de la chaleur en été. »

Hadrien : « Nous les avons déjà évoqués, mais l’installation d’occultations extérieures peut être une très bonne solution au niveau de la copropriété. Volets roulants, persiennes, brise-soleil, pare-soleil, stores bannes… Différentes options existent à adapter selon les usages, l’orientation des façades de l’immeuble et l’architecture du bâtiment.« 

Hadrien : « Enfin, la végétalisation en copropriété permet aussi de limiter la sensation de chaleur en procurant de la fraîcheur grâce au phénomène d’évapotranspiration, tout en apportant des zones d’ombre fortement recherchées en été. Si cette solution vous intéresse, sachez que le dispositif CoprOasis de la Ville de Paris propose des aides financières et un accompagnement gratuit pour sa mise en œuvre. »