Rapport de synthèse du GIEC : le défi pour garantir un avenir vivable pour tous·tes
Le GIEC a mis fin à son sixième cycle d'évaluation en publiant son rapport de synthèse, avec un message clair : garantir un avenir vivable est encore possible, mais nécessite d'agir sans attendre.
« Un guide de survie pour l’humanité ». C’est en ces mots qu’Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations Unies, a présenté le Rapport de synthèse du sixième cycle d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Celui-ci compile les principales conclusions des 6 rapports précédents :
- Les trois rapports spéciaux, sur le réchauffement planétaire de 1,5 °C (2018), les terres immergées (2019), et les océans et la cryosphère (2019) ;
- Les rapports des trois groupes de travail : sur la science climatique (2021), les impacts, l’adaptation et la vulnérabilité (2022) et l’atténuation (2022).
C’est un cycle de 8 ans qui se referme, qui aura mobilisé plus de 1 000 scientifiques rédacteur·rices, reposant sur plus de 85 000 publications et tenant compte de plus de 300 000 commentaires.
« Ce rapport est un appel de clairon à accélérer massivement les efforts climatiques de chaque pays et de chaque secteur » – Antonio Guterres
Jamais l’urgence de l’action climatique n’a été aussi claire. Alors que le retard s’accumule, les trajectoires pour atteindre nos objectifs climatiques ne laissent plus de place à l’attentisme et aux demi-mesures. Les preuves des effets désastreux du changement climatique s’accentuent et ses conséquences futures sont de mieux en mieux connues. Une politique ambitieuse d’adaptation devient ainsi indispensable pour protéger les plus vulnérables. Il est temps de mettre en œuvre un large éventail de solutions. La bonne nouvelle de ce rapport, c’est que celles-ci sont déjà disponibles.
« Si nous agissons maintenant, nous pouvons encore garantir un avenir durable et vivable à toute la planète », Hoesung Lee, Président du GIEC.