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[Note thématique] Pari(s) sans gaz ?

Faut-il oser la transition énergétique en supprimant le gaz naturel à court terme ? Cette note vise à proposer une analyse synthétique des conséquences qu’aurait une suppression à brève échéance du recours au gaz naturel pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire des logements à Paris.

Le contexte géopolitique de 2023, en complément de la crise climatique, conduit à interroger tous les usages d’énergies carbonées en France. C’est tout particulièrement le cas vis-à-vis du gaz naturel qui représente une source importante au sein du mix énergétique des logements. En France, le gaz représente 28 % des consommations finales du secteur résidentiel (137 TWh), face à 35 % pour l’électricité (170 TWh). Le mix de consommation d’énergie finale du secteur résidentiel parisien suit une répartition similaire.

Afin de réduire les interdépendances géopolitiques et les émissions de gaz à effet de serre, la question de l’arrêt de la consommation de gaz naturel se pose. En mai 2023, un débat s’installe autour du remplacement des chaudières à gaz et de son interdiction à très court terme, et à moyen terme (d’ici les années 2030). Un pari à prendre ?